Les DIRECCTE se transforment en DREETS (Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités).
à l’origine ….
Les DIRECCTE sont issues de la fusion, entre 2009 et 2011, des services du Travail et de l’Emploi et des services de l’économie mais elles n’ont jamais été un guichet unique en direction des entreprises, contrairement à ce qui avait été annoncé, puisque les services fiscaux n’étaient pas intégrés.
Dix ans plus tard, la nouvelle configuration intègre les services en charge de la cohésion sociale dans le but de rationnaliser les services déconcentrés de l’Etat et de mettre en oeuvre le service public de l’insertion annoncé lors de l’annonce du plan pauvreté en 2018.
l’intention …
Il est indiqué que la rationalisation de ces services déconcentrées doit permettre à l’Etat territorial d’assurer un dialogue plus simple et efficace avec les acteurs du service public de l’emploi et de l’insertion que sont les collectivités territoriales, les opérateurs ou les organismes de sécurité sociale. Ces nouvelles directions pourront ainsi mettre en œuvre le service public de l’insertion, qui doit permettre de rapprocher les politiques d’insertion sociale et celles d’insertion professionnelle, de l’hébergement d’urgence à l’insertion par l’activité économique jusqu’à l’emploi pour accompagner les personnes en difficulté.
rationaliser ? … ce que relève la CFTC
Nous constatons que la “rationalisation” à l’origine de la réforme réduit la présence territoriale de l’État.
Il est donc difficile de savoir à ce stade si cette nouvelle organisation répond à la volonté d’améliorer le service public ou à celle de réduire les coûts. En outre, on peut craindre que la fusion de services existants se traduise par une réduction simultanée des effectifs. Enfin, dans la mesure où cette réforme entraîne la fusion de différentes entités, on peut raisonnablement estimer que les premiers mois d’application nécessiteront des ajustements et adaptations au détriment des missions.
Si l’on constate également un renforcement du rôle du Préfet de Région, comme coordinateur de l’ensemble des politiques de l’État, la CFTC note avec soulagement que l’inspection du travail reste, en application des conventions internationales, sous l’autorité de la DGT (Direction Générale du Travail).